Naples – Menton

Afin de trouver une solution à l'amoncellement des ordures dans les rues de Naples, Silvio Berlusconi a tenu cette semaine un conseil décentralisé à Naples. A cette occasion, plusieurs rencontres ont eu lieu avec la population napolitaine. L'une d'elle a retenu mon attention à la radio :

Alors qu'une femme apostrophait un membre du gouvernement, celle-ci s'est vu renvoyé un « c'est de la faute des napolitains eux-mêmes ! » Vous imaginez la réaction de cette pauvre napolitaine qui s'étouffa pratiquement en redoublant d'invectives. Cela se comprend.

La réponse de cet élu est très maladroite, car ce n'est pas la responsabilité personnelle des habitants de Naples qui est ici en question ; or elle a été reçue comme telle. Ce qu'essayait maladroitement de mettre en avant cet élu, c'est la responsabilité collective des citoyens napolitains qui ont laissé leurs élus ne rien faire. L'incurie des hommes politiques des affaires publiques est condamnable. Leurs collusions avec les mafias encore davantage. Mais il est de la responsabilité des citoyens d'être vigilants, de ne pas les reconduire lors des élections.

La situation de Menton et de ses ordures n'est heureusement pas comparable. Pas de problème de ce type, on a même des élus qui ont fait leur travail, c'est à dire prévoir, en proposant un projet de centre de compostage. Aux dernières élections, les ordures ont fait peur... les élus n'ont pas été reconduits, et nous continuons avec nos œillères, à être sans solution pour nos déchets à l'est du département.

Ajouter un commentaire

Les champs suivis d'un * sont obligatoires

Le code HTML est affiché comme du texte et les adresses web sont automatiquement transformées.

Haut de page