Menton peut se prévaloir depuis dimanche de deux parlementaires ; un député-maire et une sénatrice-première adjointe. Si le Sénat couronne en principe une carrière politique honorable au service de la collectivité, on ne peut que regretter qu'ils soient tout deux UMP.
Remarque partisane certains diront. Et comment ! Cette UMP qui, la même semaine, voit le ralliement de Monique Mathieu, chef de file du Front National à Menton (Nice-Matin du 23/09), et le ralliement de Nicolas Sarkozy à l'économie de marché régulée, avec des trémolos dans la voix une fois que le bateau sombre dans la crise mondiale. Là où l'UMP joint la honte à l'échec.
Le MoDem a toujours dénoncé les excès du capitalisme version bling-bling à la française. Le MoDem ne s'est jamais compromis avec l'extrême droite.
Mes chers amis, Mentonnais, il est temps de remettre de la mesure dans notre gouvernement local. Il nous faut rassembler largement entre cette UMP excessive – il faudra demander au Nouveau Centre mentonnais si une place de conseiller général (Patrice Novelli, suppléant de Colette Giudicelli) vaut de se retrouver co-listier de Mme Mathieu – et un PS mentonnais sans aucune ligne, au point de se compromettre dernièrement avec une de ces nombreuses listes UMP dissidentes qui ne voient le jour que le temps d'un coup « politique », ou encore de partir aux sénatoriales tantôt sous la bannière des Verts, tantôt sous celle du PS selon. (Anne de Botton, conseillère municipale d'opposition)
Quelle ironie de voir une fois de plus le Sénat emprisonné dans ce bipartisme droite-gauche issu d'élections jouées d'avance. Merci encore à Pascale Vaillant d'avoir porté haut et fort les couleurs de cette voie médiane et de raison qu'est la notre.
