perseverare diabolicum !
J'avais déjà rédigé quelques lignes sur cette décision de bloquer toute implantation de panneaux photovoltaïques sur les toits mentonnais il y a presqu'un an. Je ne peux m'empêcher de réagir à chaud à la lecture du Nice-Matin aujourd'hui.
L'article du Nice-Matin du 30 mars renforce ce décallage de plus en plus marqué entre la municipalité et ses habitants. Une sclérose de la direction de notre ville que nous risquons de payer au prix fort dans quelques années... et je ne parle pas là de la hausse des impôts locaux de 12 %.
Décallage, sclérose disais-je car après la découverte pleine de compassion que le revenu moyen du mentonnais était de 1300 euros, M. Guibal persiste à refuser sur le territoire communal les panneaux photovoltaïques et priver ainsi les mentonnais des aides de l'Etat, du Département et de la Région en la matière.
En ne répondant pas à la demande légitime de la population mentonnaise sous le seul prétexte que du «ce n'est pas joli», M. Guibal se coupe un peu plus de ses administrés. Soyons un petit peu pragmatique en la matière et le débat peut être rapidement clos. Il existe à Menton un secteur sauvegardé. Que dans le périmètre de ce secteur sauvegardé il n'y ait pas de panneaux solaires bien sûr : les programmes de sauvegarde, de réhabilitation et de mise en valeur du patrimoine existent pour cela. Que le Fossan, le Borrigo ou le Careï ou Garavan en soient privés, ce n'est pas tenable dans une des régions les plus ensoleillées de France. Qui plus est, la procédure de demande de travaux peut très bien être étudiée au cas par cas par les services municipaux en charge du dossier afin de contrôler, voire de limiter si on le souhaite, le développement des énergies renouvelables à Menton.
1 De ghibo -
n'est il pas possible de faire réagir les instances ministerielles ou européennes sur le refus systématique du photovoltaïque a MENTON, ayant demandé des devis j'attends les réponses pour agir
2 De Mentounasc -
C'EST UNE HONTE !
A croire que Monsieur le maire s'en contre fout de savoir que ses riverains veulent faire un geste écologique et économique, depuis le temps il ne merite plus d'être réélu à cause de cela, le problème c'est la moyenne d'âge des riverains, qui ne se sentent pas concernés par ces énergies. Dans d'autres communes cela aurait été tout simplement impossible de refuser que faut il faire? Une lettre au President?