Le PS mentonnais... en rire ou à en pleurer ?

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Avez-vous pris connaissance du dernier article de Nice-matin en date sur le PS mentonnais ? Il date, il est vrai, du mois de février... mais il vaut le détour.

Il commence fort par « Ce que déteste Pascale Gérard par-dessus tout en politique ? « Ceux qui utilisent la chose publique, le cynisme politique, les gens qui sont prêts à tout. Et il y a en a partout, à droite comme à gauche. »» ... Cela force le respect naturellement pour ceux qui ne sont pas de Menton.

Pour les autres... on pense à l'attitude plus que cynique qu'elle même a eu lors des dernières municipales en n'hésitant pas, contre tous les principes de la gauche, à échafauder une alliance de circonstance avec la droite populiste de Thierry Giorgio et le résultat que l'on connaît. Ouvrons le dictionnaire : cynisme : agir avec impudence en bravant les principes moraux, effronté, éhonté. Je n'irai pas jusqu'à dire que Mme Gérard ait fait preuve d'effronterie à cette occasion, mais de mépris envers les électeurs et ses propres partisans, assurément. Comment peut-elle, un an après, tenir publiquement de tels propos dans le journal local ? Là oui, c'est bel et bien honteux, et le fait qu'elle ne se rende même pas compte de cela est désespérant... être cynique à un tel degré, que le dénoncer semble normal et convenu : ahurissant. J'ai ri et, mis en appétit, lu la suite de l'article.

On y apprend que Pascale Gérard participe à Solférino à quelques réunions de sérail. « C'est la « Mentonnaise » de l'équipe Aubry. La seule Azuréenne. Et la seule Provençale aussi. » Cynisme disait-elle ? Rappelez-vous qu'elle avait quand même fait campagne pour Delanoë ces derniers mois, et vous comprendrez qu'il s'agit là d'un beau retournement de veste ou de récupération politique au choix. Je me suis dit : ce n'est pas possible de prendre les lecteurs et électeurs que nous sommes pour aussi peu informés. Mon sourire se crispe ; je reprends la lecture.

Je vous passe les jeux de mots douteux, l'autosatisfaction affichée, le populisme de la fin d'article... et je n'ai plus du tout ri. J'ai jeté le journal et, conforté dans ma participation au MoDem, je suis plus convaincu que jamais que, décidément, notre ville de Menton mérite beaucoup mieux que cela.

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