JC. Guibal se prend pour Chimène Badi

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Dans la torpeur estivale, que ne nous est-il pas arrivé dans la boîte aux lettres aujourd'hui ? La dernière lettre de notre bon maire ! Msieurs dames !

Entre nous... tract qui se veut confidences au coin du feu, qui sent bon la vieille France, celle qui fustige la racaille «jeunes délinquants qui ont vandalisé divers sites de la commune», celle qui s'offusque de l'irrespect porté à notre drapeau ou qui en fait des tonnes sur la loi interdisant le port de la burqa. (En y citant cette fois Finkielkraut, ce qu'il avait omis de mentionner dans son article du Nice-Matin). Tout cela autour d'une page nous racontant les mondanités qui ont conduit à l'édification du musée Cocteau. Je vous parie ma chemise que le numéro 2 nous contera les mondanités avec le Professeur Kepel qui nous vendra l'installation de Sciences Po à Menton.

Ce tract a une réalité : Une personnification du pouvoir municipal. Un pouvoir d'un seul au point de communiquer dessus aujourd'hui, de gré à gré, comme si de rien n'était. Eh bien non, désolé Monsieur le Maire. Votre «j' informerai la population lorsque tout sera fait...» lors de la dernière tentative d'engager notre commune dans la communauté urbaine de Nice a sans doute brisé beaucoup de choses... entre nous.

Il ne suffit pas de déclarer son amour inconsidéré à sa ville en première page, pour en évacuer les habitants. Ce qui importe aux mentonnais, c'est une activité économique suffisante pour leur assurer un emploi qu'ils ont peine à trouver, même à Monaco. C'est prendre part à la zone franche italienne en devenir. Ce sont des liaisons facilitées et renforcées entre Sospel, Menton, Monaco et Nice. C'est une équité sociale à l'heure où l'exemplarité de nos élites politiques, économiques et même sportives font défaut, à l'heure où les impôts augmentent, et les aides sociales diminuent. C'est l’interdiction qu'ils ont eu de bénéficier des aides à l'installation du photovoltaïque, et j'en passe. Ce n'est pas une auto-justification ou un énième auto-congratulation.

Après avoir édité une plaquette toute à sa gloire pour les 20 ans de mandat, voilà donc encore une nouvelle marque de la personnification de notre pouvoir local, allant de pair avec le musellement de la presse (locale) et la désinformation. « Entre nous, c'est l'aveu qui nous brûle en dessous » dit la chanson...

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