Tout va pour le mieux, dans le meilleur des mondes…


Les nouvelles s’amoncèlent… et elles ne sont pas bonnes.

Le corps social se déchire sous les coups conjugués de la pandémie et de la crise aggravée par les mesures sanitaires – indispensables au demeurant afin de préserver ses prochains et ce qu’il reste de nos hôpitaux. l’islamisme politique, qui n’attend que cela, poursuit son terrorisme en s’en prenant aujourd’hui à l’Ecole avec ce crime odieux à l’encontre de notre collègue d’Histoire-géographie. La police, la Justice sont épuisées, peinant à assurer l’ordre tant la défiance a tout gangréné. Les piliers républicains sont attaqués et plus fragiles que jamais : Les services publics de santé, d’éducation, de police et de justice.

Comme si cela ne suffisait pas, notre vallée de la Roya est détruite et meurtrie par une catastrophe naturelle dont il faudra bien en tirer les conséquences un jour ou l’autre, tant dans l’aménagement que dans la prise en compte de ces épisodes météorologiques violents ; dans son administration communautaire également alors même que la communauté urbaine niçoise joue éhontément des coudes.

Et à l’échelle du monde, cela ne va pas mieux. Le multilatéralisme n’opère plus devant le désengagement des Etats-Unis et de l’essor de la puissance chinoise et des prétentions qui vont avec. Une Russie qui s’acharne anachroniquement à retrouver une puissance passée sur ce qui lui reste de glacis en Ukraine et Biélorussie. Une Afrique émergente mais de plus en plus dépendante des investissements chinois. Une Europe enfin, paralysée par une désunion qui alimente tous les jours un peu plus une perte d’influence tout en la livrant aux appétits commerciaux américains et chinois.

Alors comment faire ?

Eh bien vous avez le choix d’alimenter cette course à la destruction : Votez aux extrêmes politiques pour finir de nous opposer les uns contre les autres en surfant sur la vague, soyez gilets jaunes pour renforcer la défiance et cautionner la violence, soyez climatosceptique pour bien conserver vos œillères, continuez de malmener, rabaisser, sous-payer les fonctionnaires de la République, militez pour un frexit pour achever la confédération européenne.

Pour ma part, je désespère. Et pourtant il ne le faut pas. S’il faut se battre et céder à la violence, j’en serai. L’Histoire nous l’enseigne pourtant, mais notre modèle républicain suppose des citoyens éduqués à qui on fait confiance, sans infantilisation ou autres bâillons que d’aucuns usent par peur de la démocratie. Je ne souhaite pas être à la place d’Emmanuel Macron. La Nation et la République sont à reconstruire. La tâche est immense.

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