Mon parti, c’est Menton


Nous y voilà. Après avoir milité une quinzaine d’année dans un parti pensant que ceux-ci structuraient la vie politique de la République comme notre constitution le stipule, nous voilà amenés à présenter à votre suffrage pour la seconde fois une liste citoyenne apartisane.

Ainsi en va de notre temps, où les partis ont failli et sont davantage devenus aujourd’hui des freins à la démocratie plutôt que des facilitateurs. La parole citoyenne s’est libérée avec les réseaux sociaux, le désir de participer activement à la vie de la cité s’est accru - et c’est une bonne chose - tandis que les partis et nos institutions datées ont déçu par leurs revirements et leur déconnexion. E. Macron y a largement contribué en remportant l’élection présidentielle en 2017 sur son seul nom. Les partis depuis sont privés de leurs bases et, affaiblis, concourent de moins en moins à la vie politique. Si les candidatures à gauche se multiplient aujourd’hui à la présidentielle, c’est bien parce que les partis n’ont plus aucune prise sur les égos des uns et des autres, aucun poids ni crédibilité. De même à l’extrême droite, l’aventure toute personnelle d’un E. Zemmour est permise tant il est vrai que l’élection présidentielle s’y prête.

Il en va de même à Menton, si ce n’est que l’élection d’un maire est une élection de proximité, d’une équipe collective de citoyens engagés jusqu’alors structurée par les partis aujourd’hui dépassés. La mort brutale de JC. Guibal n’a pas laissé le temps aux vieux partis de nous imposer un nom, fusse-t-il parachuté comme d’habitude. En ont-ils seulement encore les moyens ? En 2017, A. Valetta nous a été imposée par la droite locale au détriment du militantisme local LaREM qu’elle a tôt fait d’anéantir. Le parti LR jadis tout puissant dans les Alpes-Maritimes est aujourd’hui aux mains de militants dévoués à E. Ciotti qui investissent S. Paire laissant Y. Juhel sans autre investiture que celle de C. Estrosi. Y. Juhel y avait mis pourtant du sien en s’alliant aux voix du groupe RN au Conseil Municipal… passons. La déliquescence d’un système en place depuis trop longtemps éclate. Les uns et les autres en héritiers d’un système qu’ils ne peuvent maîtriser s’entredéchirent au mépris même des engagements politiques passés. Le RN mentonnais toujours instrumentalisé, jamais structuré, ne peut permettre que de l’opportunisme, celui d’un niçois O. Bettati hier, d’un roquebrunois A. Malvault aujourd’hui inscrit il n’y a pas quinze jours sur les listes électorales mentonnaises ; scandaleux. Quant à la gauche locale, elle a beau jeu de jouer à présent la carte du rassemblement des partis PC, LFI, PS, EELV… il est trop tard, ils ne représentent plus qu’eux-mêmes.

Non, décidément, les partis et leurs directives sont devenus illisibles et inopérants. Si l’on veut retrouver de la cohérence et de la lisibilité dans les actions et le programme proposé pour Menton, autant faire confiance à une équipe de Mentonnais qui eux, suivront l’intérêt collectif, le bien commun sans autres considérations partisanes, pleinement démocrates. J’en suis. Ce collectif citoyen s’est débarrassé des partis, est déterminé à servir la Ville, la Communauté d’agglomération, nos intérêts communs. C’est une belle équipe faite de talents, compétente, volontaire. Ensemble, redonnons un sens à notre bulletin de vote !



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