Ainsi donc, notre participation à un vaste rassemblement républicain « Mentonnais ensemble » mené par Pascale Gérard aux municipales de mars prochain a fait beaucoup réagir… Tant mieux ! Il y a encore une vie politique ! Explication de texte :
Parce que l’essence même de nos idées, telles qu’on les fait vivre à Menton depuis 5 ou 6 ans, est de dépasser le clivage Gauche-Droite. Clivage maintenu artificiellement par nos institutions, beaucoup d’entre nous pensent qu’il ne veut plus dire grand’ chose aux vues de notre situation socio-économique sans grande marge de manœuvre.
Parce que nous avons toujours refusé la politique politicienne, que le rapprochement de notre mouvement avec l’UDI a encore récemment ravivé. La tentative d’OPA agressive de la Droite sur le Centre n’est pas notre conception de la chose publique. Faire de la politique autrement ne peut être qu’un slogan.
Parce que notre ville, ici, a un besoin impérieux d’un nouveau souffle, un souffle qui lui sera salutaire. Et je vous entends… Sortez les sortants ! Pas tant que cela. Jean-Claude Guibal a transformé la ville ; on lui en sait gré. Des choix ont été faits, on peut toujours en discuter, mais son bilan est ce qu’il est. Pour autant, nous ne pouvons cautionner un énième mandat qui le conduirait à 30 ans de règne ; ce n’est pas sain. Comment se projeter ? Trop de rancœurs, trop de distance, trop… Évitons de se scléroser davantage.
Parce que notre ville se meurt petit à petit. On perd de la population, de moins en moins d’actifs, de familles, d’entreprises peuvent se loger. Plus de maternité, plus de cinéma l’année prochaine ! Jusqu’où ?
Parce que le recours aux extrêmes, à l’extrême droite en particulier, est massif dans notre ville nous le savons tous. Il n’est malheureusement que la manifestation de la peur, de la colère, de la rancune et de l’incompréhension des uns et des autres. Le repli sur soi ne n’a jamais été et ne sera jamais un programme viable. Un « mouvement », un « rassemblement » travaille exactement à l’opposé. Les Mentonnais : ensemble ! Vivre ensemble, des décisions prises pour les mentonnais, jeunes et moins jeunes, davantage que pour « la Ville », froide et impersonnelle.
Parce que notre ville est endettée. Depuis peu d’ailleurs ; depuis le financement du musée Cocteau et du pôle Sciences-Po Moyen-Orient. Ces infrastructures ont nécessité de contracter deux emprunts à des taux prohibitifs, dits aujourd’hui « toxiques ». 19%, excusez du peu. Ceci nous a contraint à débourser 3 millions d’euros l’année dernière, uniquement d’intérêts, soit 12 fois plus que ce qui serait nécessaire pour organiser véritablement les nouveaux rythmes scolaires de nos enfants. Ainsi notre dette par habitant est plus de deux fois supérieure à la moyenne nationale.
Parce que la personne la plus qualifiée pour conduire une nouvelle équipe municipale reste Pascale Gérard. Reconnaissons-le, présider une ville moyenne comme Menton, préserver ses intérêts face aux intercommunalités en gestation, face aux pressions de toutes sortes, exige une expérience que ni nous tout seuls, ni les dissidences de Droite récemment éveillées et éparses pourraient prétendre.
Parce qu’un tel rassemblement transpartisan est unique à Menton. Pour la première fois, des hommes et des femmes vont proposer un projet solide et innovant pour notre ville. Cela ne pouvait se faire si chacun restait dans ses partis politiques étriqués qui n’ont pas grand sens à l’échelle d’une ville. Ainsi, une équipe se constitue et fait mouvement. Cela correspond en tous points aux valeurs que nous défendons. Des personnes venant d’horizons différents, ayant des parcours différents. Ça rappelle nos débuts… Quel enthousiasme, quel dialogue. Des talents de Droite et de Gauche. Des Verts et des anciens colistiers de Thierry Giorgio construisent ensemble l’avenir de Menton.
Parce que jamais rien n’est gagné, nous avons besoin de vous tous. De votre accueil, de votre écoute, de votre assentiment, mais aussi de vos propositions, de votre participation effective, de votre implication. Nous sommes un mouvement « démocrate », et c’est démocratiquement que nous avons choisi cette alternative à Menton.
Parce que nous dissocions les politiques nationales des politiques locales. La politisation est nécessairement plus forte quand les décisions à prendre s’appliquent à un vaste ensemble. Localement, mettre aux normes un gymnase n’est ni de Droite ni de Gauche, mais cela répond à un besoin ou pas. À l’échelle nationale, le Centre poursuit son chemin, propose à sa manière une « alternative ». C’est, je pense, une bonne solution pour la France. En attendant, ce n’est pas l’objet des prochaines élections. En mars prochain, nous contribuerons à porter à la mairie une nouvelle équipe, les « mentonnais ensemble ».
Parce que nous sommes Mentonnais, engageons-nous !
1 De Angelo Vai -
Bravo Prof !
2 De Eric Pastyka -
Dépasser les clivages, c'est quand même un sacré défi ! Cela dit, dans une élection locale, j'ai toujours plaidé pour que se constituent des alliances plurielles qui rassemblent les femmes et les hommes de bonne volonté. Entendez-vous bien, c'est tout le mal que je vous souhaite !
3 De Gilles Rainero -
sensé et juste
4 De Didier Vanoverberghe -
Puisse les Mentonaises et Mentonnais comprendre que l'élection municipale leur appartient en propre, et que c'est à eux que revient le droit de faire en sorte que de ce scrutin l'équipe qui sera mise en place sera l'équipe du rassemblement des mentonnais pour les Mentonnais et pour MENTON non obsant toutes attaches politique sur le plan national. Peut-être 2014 sera le reveil de l'attachement à notre ville. Peut-être que 2014 sera l'année ou les Mentonnaises et Mentonnais se réapproprieront leur cité qui à tant souffert ce dernier quart de siécle. Que Menton redevienne la perle de la France...